
Serial Painter, l’exposition du maître figuratif Thierry Bruet
Ni faux, ni imitations, ni copies d’œuvres originales, les tableaux de Thierry Bruet, maître contemporain de la peinture figurative, réinventent des toiles de facture classique. Tout en utilisant les techniques de la peinture à l’huile, comme autrefois. Pleines d’esprit, fines et satiriques, ses créations aux grands formats interrogent ses spectateurs. L’un de ses regards porte vers la caricature, le grotesque, l’autre vers l’élégance, avec un côté plus raffiné.
Une belle carrière à l’international

Ses expositions ont mené l’artiste à Paris, Londres, Vancouver, Ibiza, Shanghai et le Luxembourg. Thierry Bruet se voit régulièrement commissionner par les plus grands décorateurs français, comme Alberto Pinto, Pierre-Yves Rochon ou Frédéric Méchiche. Tandis que son travail orne des lieux prestigieux : hôtels George V, le Bristol, le Chalet du Mont d’Arbois, Shangri-La à Paris, les magasins Hermès à Paris, ainsi que les hôtels Four Seasons à Alexandrie, Florence, Londres et Megève.
Des douces provocations visuelles

Du 12 au 25 septembre 2025, 40 de ses réalisations seront exposées à la Galerie MR8, à Paris. Certains reconnaîtront les personnages peints par La Tour, Caravage, Bacon ou Lucian Freud. Sauf qu’il sont mis ici en résonance avec les représentations des plus grands. Et confrontés à des références de l’art moderne ou contemporain. Perçues comme des contresens picturaux, elles jonglent avec le grotesque, la vanité de l’existence, provoquant parfois un scandaleux télescopage culturel, une provocation un rien décalée.
L’espièglerie revendiquée de Thierry Bruet

Résultat, son espièglerie fait sourire, car pour Thierry Bruet, « il est important de ne pas être sérieux ». Ses thèmes, abordés avec impertinence, bousculent les codes établis. Les proportions exagérées, les poses figées et l’irruption d’objets du quotidien créent un choc esthétique. Une collision visuelle qui déconstruit des icônes par le biais de l’humour, afin de créer une ambiguïté qui ne laisse pas de marbre. À voir… de près. thierrybruet.com