Guive Khosravi célèbre Paris avec les Émaux de Longwy
Envie de connaître l’histoire et la fabrication des Émaux de Longwy, renommés pour leur beauté ? Rien de plus simple. Destination Longwy, une ville fortifiée par Vauban aux frontières de la Belgique et du Luxembourg. Elle est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Les Faïenceries et Émaux de Longwy est une entreprise fondée en 1798 dans un ancien couvent carmélite. Sa production gagne en renommée après la visite de l’Empereur Napoléon 1er. Il y commandera les services de table destinés aux Maisons Impériales de la Légion d’Honneur. L’ère de la céramique débute au 19e siècle. Vers 1873, cette commune de Meurthe-et-Moselle adopte la technique des émaux cernés sur faïence. Ainsi que le bleu obtenu par fusion au grand feu. À partir de 1918, le style Art déco lui ouvre de nouvelles opportunités. Aujourd’hui, avec près de 2 000 couleurs et 3 000 moules, c’est un savoir-faire unique qu’abrite les ateliers.
Les Émaux de Longwy love Paris
Depuis quelques années, la Manufacture connaît un renouveau créatif grâce à des collaborations avec des designers et artistes de renom comme India Mahdavi, Pierre Marie et Vincent Darré. Après un premier uppercut stylistique avec sa pièce « Nouveau Mondee, Guive Khosravi signe ici une nouvelle collaboration. Il y déclare sa flamme à la Ville Lumière avec « I love Paris« . Une fresque magistrale au foisonnement créatif qui met l’ accent sur la résilience de la capitale française. Comme à son habitude, l’artiste n’aime pas le vide et cela se voit. Il se saisit de chaque millimètre carré de cette boule de 40 cm de diamètre pour raconter une histoire. Celle de notre capitale aux facettes multiples, mais toujours avec la force du dessin et des couleurs comme espoir. Car une certitude nous étreint avec cette pièce extraordinaire : Paris sera toujours Paris ! Série limitée à 20 exemplaires : 27 135€.
Une fierté lorraine qui rayonne sur le monde
Chaque pièce est une œuvre d’art, dont seuls quelques artisans ont le secret ! Tout commence avec un moule, où coule un mélange de kaolin, d’argile et d’eau appelé « barbotine ». La pièce obtenue sèche dans le moule 4 à 5 heures. Les « Racheveurs » viennent la polir en la frottant à l’éponge. Puis, on la cuit à 1 050°C pendant une nuit. Elle devient alors une terre blanche appelée biscuit. On l’imprime ensuite d’un trait d’encre noire qui cloisonne les couleurs. Chaque alvéole ainsi créée est alors remplie à la main d’émail coloré par une technique de goutte à goutte. Une fois complètement émaillée, on la recuit deux fois à 750°C. Pour finir, l’or est posé au pinceau sur le décor avant une nouvelle cuisson. Puis l’artiste passe de la terre de Sienne sur la surface émaillée afin de rendre visibles les craquelures de l’émail. Le chef d’œuvre est achevé ! Site Internet