Première exposition en France pour l’artiste néerlandais Koen Taselaar

Quand les tapisseries refont le monde…

Du 6 février au 21 septembre 2025, l’artiste néerlandais Koen Taselaar sera à l’affiche du CCCOD, le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré, à Tours. Cet espace de découvertes, de partage de connaissances et d’expériences. Centre d’art contemporain est un lieu de cultures pluridisciplinaires qui dialogue avec tous les acteurs du territoire pour explorer des terrains nouveaux. Et avec le soutien du Mondriaan Fund, le projet est conçu pour l’espace monumental de la nef du bâtiment.

Koen Taselaar, un artiste multifacettes

C’est l’occasion pour celui qui combine des pratiques telles que le dessin, la sérigraphie, la céramique ou encore la tapisserie de se faire un nom dans l’Hexagone. Le tout, dans un univers imagé, coloré, à l’iconographie foisonnante et plein d’humour. Koen Taselaar se décrit comme un « omnivore visuel ». Il puise ses références dans la pop culture, la musique punk, le fanzine, la bande dessinée ou le skateboard. Mais aussi l’histoire dans l’art, l’architecture et le design qu’il revisite au gré de son imaginaire fantaisiste.

Une tapisserie qui dialogue avec l’histoire

Koen Taselaar tapisserie

Lors du parcours, les visiteurs pourront admirer une tapisserie de 24 mètres de long, produite pour l’exposition « end and« . L’œuvre renoue avec la vocation narrative des tapisseries historiques, comme la Tapisserie de l’Apocalypse d’Angers. L’artiste l’a découverte à la faveur de ses visites en Val de Loire. C’est elle qui l’inspira pour une réinterprétation à l’aune des peurs contemporaines, en version plus légère. En version « comédie noire », tout en insufflant un optimisme réconfortant pour vivre notre époque.

L’art dans le meilleur des mondes

Koen Taselaar meubles

Tout autour de cette pièce de choix, un ensemble de sculptures, de dessins, de mobilier et d’autres tapisseries de plus petit format immergeront le public dans un monde visuel, éclectique et joyeux. Tous ces éléments mobiles créeront une scénographie vivante, à investir comme un espace de repos, de réflexion et de contemplation agréable. De quoi saisir avec sérénité le spectacle parfois tragicomique de l’Histoire… cccod.fr

Paris Photo revient au Grand Palais pour sa 27e édition

La symbolique baroque au domaine départemental de Sceaux

Les douces rêveries poétiques de Nathalie Perakis-Valat

Jacques Prévert fait sa rentrée au musée de Montmartre