Rendez-vous avec Watteau au musée du Louvre
Plus communément appelé par son seul nom, le peintre Jean-Antoine Watteau sera l’objet de l’exposition « Revoir Watteau, un comédien sans réplique Pierrot dit Le Gilles« . Du 16 octobre 2024 au 3 février 2025, les œuvres de l’un des plus éminents acteurs du mouvement « rocaille », inspiré par la « commedia dell’arte », seront en display. Et c’est dans l’aile Sully du Musée du Louvre qu’on découvrira son intérêt pour l’univers du théâtre comique. Et des autoportraits où il se représente selon les codes du 18e siècle
Rendre à un tableau tout son éclat
Intrigante, l’affiche de l’exposition évoque l’un des tableaux les plus énigmatiques du Louvre. Il s’agit d’un Pierrot, longtemps dénommé le Gilles. Tout de blanc vêtu, la composition du personnage, son iconographie et son format interrogent. L’origine de la toile demeure totalement inconnue, sa première mention certaine ne datant que de 1826. Quant à l’interprétation du tableau, qui met en scène le personnage comique le plus célèbre à l’époque, elle demeure complexe.
Une expo Watteau en version monographie
Des artistes de tous horizons explorèrent à leur manière la fascination que le Gilles exerça sur eux. De Fragonard à Picasso en passant par Nadar, Derain ou Marcel Carné. Au fil des siècles, peintres, écrivains, comédiens, photographes ou cinéastes ont tous tenté d’en percer l’énigme captivante. Comme une éternelle page blanche aux innombrables interprétations, le Pierrot demeure un comédien sans réplique et une peinture sans pareille.
Animations pour prolonger l’exposition
Avec l’aide de grands musées, français et internationaux, l’exposition réunit 65 peintures, dessins, gravures, livres, photos et extraits de films, dont 7 tableaux de Watteau. L’auditorium du Louvre Michel Laclotte participe aussi à l’expo, avec son « Festival Regards sur Pierrot », un concert « Pierrot Lunaire », la performance musicale La toile/Superpoze & Blandine Rinkel, un ciné-concert proposant la projection des films « Le Mécano de la Général », et « Les Enfants du Paradis ». louvre.fr