Royal Pavilion, le palais anglais d’influence indienne et chinoise, à Brighton

Considérée comme le Deauville anglais, la station balnéaire de Brighton, à 2h de voiture au sud de Londres, dévoile un front de mer multipliant les édifices à l’architecture d’inspiration Régence. Les Britanniques y passent le week-end, profitant d’un front de mer parsemé de Pier, des jetées aménagées en centres de loisirs. Et du charme bohème de ses « Lanes ». Un labyrinthe de ruelles animées de boutiques, de pubs et de restaurants qui ont adopté le mode de vie nocturne.

La vie de Maharajah au cœur de Brighton

Pour une première visite, on ne manque pas de découvrir le Royal Pavilion ! Ce monument historique attire tous les regards. Il déploie ses dômes, ses tours et ses flèches exotiques dans un style mêlant les influences indiennes et chinoises. Construit pour le roi Georges IV, puis transformé par l’architecte John Nash, ce palais oriental entouré de jardins paysagers est le pur produit de l’extravagance British. Il se découvre comme le premier pas d’un voyage vers un pays lointain.

Une table d’argent et de vermeil pour le roi

Le choc culturel commence dès l’entrée de l’ancienne résidence royale, cédée à la ville par la reine Victoria. Les murs des salles sont couverts de fresques et de toiles peintes représentant des scènes de la vie chinoise, avec un luxe de détails inouï, de vases et de soieries. Le spectacle continu de plus belle dans la Salle des Banquets, surplombée par un immense lustre en verre. La table est dressée, comme si sa majesté attendait les invités prestigieux d’un dîner d’état officiel.

Laques chinoises, bambou et acajou

L’aventure se poursuit dans le Salon de Musique. Là où trône le piano du roi, et où jouèrent des orchestres, Haendel et Rossini. La pièce est habillée de rideaux décorés de dragons, chandeliers, tournesols, feuilles de lotus et oiseaux. Les chandeliers participent à la majesté d’une décoration kitsch à souhait. On passe ensuite dans les chambres de leurs majestés ! Celle du roi, des ducs d’York et de Clarence, et des appartements de la reine, richement meublés et conçus dans un souci de confort.

La plus belle cuisine de Brighton

Ce qui fut l’hôpital militaire des soldats indiens de Brighton lors de la 1ère Guerre mondiale dispose d’une cuisine. Ultra moderne à l’époque, enrichie de batteries de casseroles en cuivre, le cuisinier français Antonin Carême y officia pour plaire au souverain, amateur de bonne cuisine française qui présentait jusqu’à 70 plats à ses hôtes. Il faut compter une après-midi pour s’éblouir des fastes du Royal Pavilion. Sans oublier de s’en offrir un petit bout, en souvenir, en ressortant par la boutique… brightonmuseums.org.uk – visitbrighton.com – visitbriain.com