Maison Guerlain, partenaire de Paris+ par Art Basel pour « les Fleurs du Mal »

26 artistes internationaux font le happening au Grand Palais Éphémère

Jusqu’au 13 novembre 2023, Guerlain dédie sa boutique de l’avenue des Champs Élysées à l’exposition Les Fleurs du mal. Cela, durant le Paris+ par Art Basel. Un hommage en résonance avec l’histoire de la Maison qui célèbre cette année les 170 ans de son flacon « Abeilles. Une œuvre d’art créée pour l’Impératrice Eugénie, philanthrope et protectrice du poète Charles Baudelaire.

Guerlain, une passion pour l’art

Art Basel nait en 1970, par la volonté de galeristes suisses. Il organise des foires d’art moderne et contemporain dans plusieurs villes du monde, dont Paris. Chaque édition est unique, reflétant l’ambiance de la cité sélectionnée. En 2023, l’événement se déroule au Grand Palais Éphémère pour la deuxième fois. Elle présente des œuvres d’art variées, de la peinture à la sculpture en passant par la vidéo. Des galeries éphémères seront installées dans des endroits emblématiques de la capitale, comme le Jardin des Tuileries et les trois niveaux de la Maison Guerlain. Celle-ci accueillera pour l’occasion 26 artistes internationaux, émergents et figures majeures de la scène actuelle.

26 artistes pour célébrer Les Fleurs du Mal

Guerlain tissus

Une dizaine de créations inédites seront produites spécialement pour cette occasion. Focus sur 2 artistes. Tout d’abord, Ghizlane Sahli, une artiste marocaine qui présente « Sed non satiata », une oeuvre produite exclusivement pour l’exposition « Les Fleurs du Mal ». Elle raconte une histoire de coraux, de fleurs des profondeurs et de l’immensité. Créées à partir d’alvéoles et de déchets plastiques recouverts de fils de soie, ces êtres incarnent l’éternel féminin et métamorphosent la matière en transcendant le laid en beau. Composées de multiples cellules colorées, elles sont, comme la mer, une matrice rassurante de la vie, et leur «liquide» menaçant déborde.

Guerlain scupture

Voici le tour d’Alvaro Barrington ! Cet artiste vénézuélien, qui vit et travaille à Londres, présente « Standing rose that grew from concrete Ropac Salzburg« . Il utilise des matériaux et des techniques non-conventionnelles, tels le carton, les objets trouvés et le fil, souvent liés à son passé personnel. Récemment, il a incorporé le béton et une grille métallique dans ses dessins et ses peintures sur carton, avec la rose comme motif central. Il s’inspire également des sculptures de roses d’Isa Genzken, une artiste plasticienne allemande. Deux bonnes raisons, parmi 26, pour ne pas rater ce happening cher à la maison Guerlain. Maison Guerlainparisplus.artbasel.com

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