
Merveilleux Moyen Âge : l’Île-Barbe réenchante l’histoire
Du 17 octobre 2025 au 1er novembre 2026, le musée d’Histoire de Lyon installé à Gadagne dans un bâtiment Renaissance, convie les amateurs d’art du Moyen Âge et de légendes à la redécouverte de l’abbaye de l’Île-Barbe, aux portes de la capitale des Gaules. Sous le titre évocateur de « Merveilleux Moyen Âge« , l’exposition propose un fascinant voyage, entre trésors lapidaires, manuscrits rares, reconstitutions 3D et bestiaire sculpté. Véritable immersion envoûtante, l’expérience promet d’être aussi érudite que magique.
Aux origines du Moyen Âge à Lyon

Elle nous entraîne dans une longue période, du 5e au 16e siècle. Et révèle l’histoire singulière de l’Île-Barbe, l’une des premières abbayes de la Gaule, fondée autour de 440 par l’évêque Eucher. Carrefour spirituel, intellectuel et artistique, ce lieu fut un centre de pèlerinage. Mais aussi un foyer monastique et un espace de création. Les visiteurs découvrent les liens qu’elle a noué avec la métropole lyonnaise, au gré des transformations urbaines, des foires et des cultes qui ont façonné la cité.
Trésors lapidaires et merveilles sculptées

Joyau des collections, l’ensemble lapidaire de cette époque souvent jugée obscure est un témoignage saisissant. Chapiteaux, piliers, frises et stèles funéraires révèlent la vitalité des ateliers lyonnais. Ici, les lions côtoient les griffons et les constellations astrales se dessinent aux côtés des signes du Zodiaque. Tandis que les récits bibliques dialoguent avec les mythes antiques. Ces sculptures reprennent vie dans une scénographie où l’on perçoit les traces de couleurs d’origine.
Les légendes de l’abbaye de l’Île-Barbe

La mise en scène démêle l’histoire de la légende. Charlemagne, rois burgondes, moines copistes et récits arthuriens s’y croisent à travers des dispositifs multimédias. Une section est consacrée au « Médiévalisme », cet imaginaire qui, du 19e siècle à la Pop Culture, continue d’inspirer artistes, écrivains et cinéastes. De Victor Hugo à la saga Kaamelott d’Alexandre Astier, l’ère féodale prouve son irrésistible pouvoir de fascination. gadagne-lyon.fr