L’Ambition du Beau exposée au Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne
Sous les feux de l’actualité culturelle et artistique, Saint-Étienne prouve, avec « L’Ambition du Beau« , qu’elle fut un terrain favorable à l’émergence des modèles esthétiques. Du 13 mars au 9 novembre 2025, l’exposition retrace l’histoire de la notion d’éclectisme, du Second Empire jusqu’aux années 1940. Trois thèmes jalonnent cet état d’esprit. L’idée : éduquer les ouvriers au beau. L’ambition : doter la ville d’un musée et d’une école d’art. La rencontre : celle de l’art et de l’industrie, autrement dit le design.
Un bel écrin pour une grande exposition
La commune de la région Auvergne-Rhône-Alpes possède un très bel écrin pour accueillir L’Ambition du Beau. Son Musée d’Art et d’Industrie, labellisé « Musée de France ». Un lieu qui s’impose comme essentiel pour qui cherche à découvrir Saint-Étienne. À travers son contenu, qui comprend des collections de cycles, d’armes et de rubans, il offre un regard contemporain sur les industries d’art et de design du quotidien, dans une alliance réussie entre l’art et l’industrie, le beau et l’utile, la forme et la fonction, l’innovation et les usages.
Faire naître le design dans un ville
Le parcours retrace le rapport à l’art et au beau dans une ville manufacturière où la population était essentiellement ouvrière. Et qui, grâce à une ouverture sur le monde, à des modèles et à des techniques d’histoire de l’art, offrit au territoire stéphanois une place à part entière dans l’univers du design, donnant naissance au design et à la volonté de sublimer les objets du quotidien les plus basiques. À l’époque, il s’agissait d’un strict objectif de développement économique pour Saint-Étienne.
Le beau a rendez-vous à Saint-Étienne
Une création manufacturière de qualité et de goût vit le jour. La ville a ainsi pu concurrencer la production étrangère. Parmi les œuvres présentées, les pièces de collection de Jean-Marie Ogier. Mais aussi un coffret en marqueterie italienne du 14e siècle, un vase Renaissance prêté par la maison Boucheron, une toile de Courbet du 19e siècle, une tapisserie de la Manufacture des Gobelins, des vases de Sèvres, des bijoux exécutés par Jean-Claude Tissot et un « tondo » de Claude Monet. Et bien d’autres surprises à découvrir sur place… mai-saint-etienne.fr