Fast Falling Angel, les huiles sur toile du peintre Alejandro Goldberg

Une vision artistique aiguë baignant dans une atmosphère enfantine

Dans son atelier lumineux en forme de loft, à Jérusalem, Alejandro Goldberg continue de rêver et de créer. Semblant imperturbable face à la situation angoissante qui l’entoure. Il y est pourtant largement sensibilisé. La preuve ? Les personnages de sa nouvelle exposition, qui se déroule jusqu’au 10 octobre 2024, au Complex 3426 de Tel-Aviv. L’air traumatisés, ils incarnent en effet l’état d’esprit de tout un peuple, à la veille de la commémoration des événements du 7 octobre 2023.

Alejandro Goldberg, peintre de l’innocence

Le natif de Mexico, qui étudia l’art à l’Université du Texas à Austin, exerçant par la suite en Bulgarie et en Angleterre, avant de s’implanter en Israël, n’en est pas à son premier happening artistique. Dans cet édifice atypique, il présente les œuvres qu’il a imaginées ces deux dernières années. Avec des gestes quasi automatiques. Car sa peinture repose sur un laps de temps très court entre l’idée qu’il se fait d’un tableau, son thème, sa composition et sa réalisation.

La mémoire sur la toile

Alejandro Goldberg tableau

Pour Alejandro Golberg, que ses amis surnomment affectueusement Alex, poser de la peinture ou dessiner sur une toile est une seconde nature. Et sa vitesse d’exécution ultra rapide, du début du dessin à sa fin. Sans se retourner sur son travail passé, le peintre se lance de nouveaux challenges liés à l’histoire de l’art ou au statut de la peinture, avec un style qualifié d’enfantin. Qu’il assume avec fierté !

Peindre le bonheur de peur qu’il ne se sauve

Alejandro Goldberg toile bleue

Dans son accrochage Fast Falling Angel, la première série, « Dessins d’enfants », s’appuie sur des dessins et des croquis réalisés par les deux fils adultes de l’artiste. Conservés et collectionnés au fil des ans. En tout, douze toiles divisées en 2, et semblant être des versions agrandies de feuilles A4. Un monde imaginaire, sauvage, drôle et parfois violent apparaît aux yeux de ceux qui les regardent de près.

Homme, toile, pinceau : Alejandro Goldberg

Alejandro Goldberg accrochage

Dans la série « Cry for Help, for Abstract », six grandes toiles, peintes en rouge et en noir, dévoilent sa perception du 7 octobre. Alex les a travaillé avec une seule tonalité en posant une couche de peinture légère comme base. Avant d’étaler, de presser, de traîner, puis de frapper littéralement la peinture. Comme le regard combatif d’une nation victimisée par l’horreur ! Un défoulement créatif qui signe le talent d’un artiste atypique ! Instagram

Dialogues de fibres, l’expo du Musée de la dentelle d’Alençon

Les secrets de la Fontaine des Innocents révélés au Musée Carnavalet

L’expo Open Water prend ses quartiers à la galerie Ange Monnoyeur

Negropontes, une galerie en « États d’Arts »