Appiani, peintre de Napoléon en Italie : l’expo à La Malmaison

Dans le département des Hauts-de-Seine, à seulement quelques minutes du périphérique parisien, un univers complet ouvre ses portes aux amoureux de Napoléon, à Rueil-Malmaison. Mais aussi aux amateurs d’art ! C’est le Musée National des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau. Un lieu historique sous les feux de l’actualité culturelle, du 16 mars au 28 juillet 2025. Il fera place à l’imaginaire, lors de l’exposition « Appiani, le peintre de Napoléon en Italie« .

Un artiste portraitiste et fresquiste

Produite par le GrandPalaisRmn, elle affichera une centaine de peintures, dessins, gravures et médailles appartenant à des collections européennes publiques et privées. Des œuvres réunies pour la première rétrospective organisée en France sur le plus important peintre de la période néo-classique, au nord de l’Italie. Elle révélera un portraitiste attachant. Et un « fresquiste » brillant, malgré la destruction des décors peints du Palais Royal et des hôtels particuliers milanais lors des bombardements de 1943.

Victoires et gloires de Napoléon

Victorieux à la bataille du Pont de Lodi le 10 mai 1796, Bonaparte entre dans Milan cinq jours plus tard. Il y rencontre l’artiste, dont le talent est déjà reconnu à l’époque. On lui doit des décors de théâtre, de demeures seigneuriales, d’églises et de portraits. La manière dont Appiani combine la précision et la fermeté du trait avec la délicatesse du modelé et la suavité de la matière devient sa marque de fabrique. Il se voit ensuite confier par Napoléon la charge de sélectionner toutes les œuvres d’art prélevées pendant les guerres.

Ode aux fastes de l’empire

L’ascension de cet iconographe de la République, puis du Royaume d’Italie, est consacrée. Cela, par le nombre important de commandes publiques et privées, monumentales ou intimistes, qu’il reçoit durant le dix-huitième siècle. Le parcours se déroule en cinq séquences, chronologiques et thématiques. Il dévoile son travail et sa carrière, au service de l’Empereur. Une mise en scène forcément… impériale ! musees-nationaux-malmaison.fr