Alain Ellouz et Christine Solaï au cœur de l’albâtre

Des œuvres poétiques, fusionnant et dialoguant entre lumière et matière

On ne présente plus Alain Ellouz, cet amoureux de l’albâtre qui fait rayonner cette matière dans le monde de l’art et du design.

L’albâtre s’offre un nouvel écrin

C’est dans l’ancienne église du Couvent des Grands-Augustins que la Galerie Alain Ellouz a élu domicile. Au cœur de ce lieu empreint d’histoire, fusionnent art, design et architecture. Un espace de 270 m² où ses créations lumineuses en albâtre, connues dans le monde entier, prennent vie. Cette pierre naturellement translucide, au grand pouvoir de séduction et de sensualité, offre une lumière douce et chaleureuse. Chaque pièce, réalisée à la main, est unique. Un spectacle d’émerveillement où les œuvres d’art et les compositions de luminaires se côtoient. La lumière révèle des textures, des motifs et des couleurs uniques qui transforment les espacn véritables tableaux vivants. Dans ce lieu d’explorations artistiques, des artistes sont invités à explorer la richesse de l’albâtre. Comme Christine Solaï !

Christine Solaï s’empare de l’albâtre

L’exposition du moment, baptisée « Si longtemps je t’ai vu avaler les nuages… », propose une déambulation dans les profondeurs de ce matériau. Christine Solaï présente une quinzaine d’œuvres, plaques ou luminaires rétro éclairés qu’elle a métamorphosée. Pour ses créations, elle s’est inspirée d’une de ses randonnées sur le glacier des Oulettes de Gaube, dans les Pyrénées. L’artiste inscrit dans la pierre des fragments d’images glanées en chemin, et son inquiétude face à la fonte du glacier. Elle se laisse porter par les veinures, les fissures et les dessins naturels de l’albâtre. Utilisant le graphite, la pierre noire et les pigments secs, elle fait émerger d’autres formes qui se fondent dans ce minéral unique. Dans un jeu d’ombres et de lumières, son travail est une ode au visible, à l’invisible et à la beauté du vivant.

Une artiste ultra visuelle

albâtre dessin

Après les Beaux-arts de Grenoble, Christine Solaï intègre en l’an 2000 Le Fresnoy, le Studio National des Arts Contemporains des Hauts-de-France. Là, elle développe un premier spectacle chorégraphique mêlant vidéo et performance. Puis, elle collabore avec plusieurs compagnies de théâtre et de danse. Elle alterne également films documentaires et performances. Sa rencontre avec Alain Ellouz donne lieu à une première collaboration. Pour l’exposition « Chevauchées sur fragments d’albâtre », elle imagine un parcours en hommage à la puissance vibratoire de cette matière naturelle. Et c’est en voyant ses dessins de montagne qu’Alain Ellouz l’invite à transposer son univers sur des pièces en albâtre où elle peut découvrir son extraordinaire richesse. Une exposition captivante à voir jusqu’au 7 février 2024. atelier-alain-ellouz.fr

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