Palais de l’Élysée : histoire d’un lieu de prestige dans l’ouvrage de référence
Vous pensiez tout savoir sur le Palais de l’Élysée et son organisation ? Il n’en est rien ! Car vous n’avez pas entre vos mains « Le Palais de l’Élysée. Architecture, Décor et Ameublement ». Co-édité avec le Mobilier national, chargé de l’ameublement des résidences présidentielles, cet ouvrage de référence renouvelle les connaissances d’un lieu chargé d’histoire. Il retrace son passé et celui de ses occupants successifs, depuis sa construction en 1718 jusqu’à nos jours. Direction le 55, rue du Faubourg Saint-Honoré !
Une voyage de 3 siècles au cœur de l’Élysée
Avant d’être un palais, l’Élysée était un marais réaménagé, de 1718 à 1722, en demeure de plaisance par le comte d’Évreux. Construit par l’architecte Armand-Claude Mollet, de prestigieux propriétaires occupent cet hôtel particulier. On peut ainsi lire dans son plan, dans son architecture et son décor, l’apport de chacun de ses occupants. Habité par la marquise de Pompadour, qu’elle lègue au roi Louis XV, puis racheté par la duchesse de Bourbon, il porte le nom « d’Élysée Bourbon ». Il devient ensuite » l’Élysée-Napoléon », en 1808, sous Napoléon Ier. C’est après la Révolution de 1848 et l’avénement de la IIe République qu’il devient la résidence officielle du Président de la République. Le 20 décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III et élu au suffrage universel, prête serment à l’Assemblée Constituante. Le soir même, il s’installe à l’Élysée.
Tous les arts au Palais de l’Élysée
Sous la direction de Muriel Barbier, cet ouvrage dont les images sont immortalisées par Guillaume de Laubier décrypte plusieurs espaces singuliers et remarquables du bâtiment. Comme la bibliothèque Napoléon III, le Boudoir d’Argent et la salle de bains de l’Impératrice Eugénie. Mais également les appartements des Pompidou ou le bureau particulier de Valéry Giscard d’Estaing. À chaque époque, l’Élysée incarne un lien étroit avec le goût du moment. En témoignent les mobiliers de Pierre Paulin, Philippe Starck, Daniel Buren (verrière du jardin d’hiver). Sans oublier Arman (vestibule) ou Joan Miró (salon Pompadour). Véritable lieu d’expression des métiers d’art, il abrite des savoir-faire multiséculaires. Ceux des ébénistes, lustriers, menuisiers et tapissiers. En ce lieu se rencontrent en permanence patrimoine et création. Car il faut préserver les strates de l’histoire et permettre aux artistes et artisans contemporains de s’exprimer. 49€, éditions Gourcuff Gradenigo. gourcuff-gradenigo.com