Tisser l’imaginaire, ou l’art de la tapisserie au musée de Lodève

Dans le nord du département de l’Hérault, en région Occitanie, le musée de Lodève comporte une partie archéologie et minéralogie, ainsi qu’une partie consacrée aux Beaux-arts. Du 19 octobre 2024 au 9 mars 2025, il accueille l’exposition « Tisser l’imaginaire« , en collaboration avec le Mobilier National. Celle-ci explore la notion d’Imaginaires dans l’art de la tapisserie. Elle dévoile des illustrations de contes, de fables, de sentiments et de visions de l’esprit.

Des représentations imaginées

L’image initiée par un créateur sublime le réel, passé ou présent, selon son imagination. Puis la forme ou la déforme selon la perception qu’il s’en fait. Du coup, les œuvres exposées montrent aussi celles que prend l’imaginaire selon un artiste. Cela, dans les domaines de la peinture, de la musique, du théâtre et de la littérature, à chaque époque. Le long d’un parcours, aussi bien figuratif qu’abstrait, les visiteurs sont invités à se déconnecter du monde réel.

Rêves et réalités ont rendez-vous au musée

Ils déambulent ainsi dans un Ailleurs enchanté mêlant tapisseries anciennes et modernes. Avec trois entrées pour explorer l’imaginaire : les contes, les fables et les mythologies, sur un total 19 tapisseries et 1 tapis, du 16e siècle à nos jours. Si le musée de Lodève ne possède pas de tapisserie dans ses collections, son lien avec l’art du tissage est étroit de par sa proximité avec la Manufacture nationale de tapis de la Savonnerie. Car c’est ici qu’est installée l’unique annexe de cette grande institution nationale.

Lodève, la ville qui honore la tapisserie

Jean Veber et son Petit Poucet, Nathalie Junod-Ponsard et son Mirage, André Derain et son âge d’or, André Masson et ses éclosions, Fernand Léger et sa Création du monde ou Jana Sterbak, En chemin vers Marseille, les scènes saturées de lumière ou pétulant de détails nous mènent dans un univers fantastique. Qui laisse place à tous les imaginaires… museedelodeve.fr