Les Lignes de Vies de Li Kunwu dévoilées à l’espace culturel ICICLE

Un pionnier du graphique chinois qui crayonne des œuvres captivantes

L’espace culturel Icicle, situé au 35, avenue George V, à Paris, met à l’honneur l’artiste chinois Li Kunwu. L’exposition « Lignes de Vies » présente des œuvres célébrant des scènes du quotidien. Et offre une perspective unique sur l’histoire contemporaine chinoise.

Li Kunwu, un artiste aux multiples talents

Né en 1955 à Kunming (région du Yunnan) dans le sud de la Chine, Li Kunwu est le plus grand dessinateur chinois de sa génération. Journaliste, dessinateur de presse, caricaturiste et auteur de nombreux romans graphiques, en Chine et en France. Formé au dessin dès son plus jeune âge, cet autodidacte s’inspire de l’histoire et la culture de son pays ainsi que de ses souvenirs personnels. Il s’exprime à travers de multiples techniques artistiques qu’il maitrise à la perfection. Peinture traditionnelle, dessin de propagande, de presse, caricature, ligne claire, encre, lavis ou encore aquarelle, c’est un touche-à-tout. Et il utilise tous les formats, passant de la vignette à la fresque. C’est par la bande dessinée qu’il se fait rapidement connaître en France avec sa trilogie, « Une Vie Chinoise ». Un roman graphique, autobiographique et traduit dans le monde entier.

Lignes de Vies : illustrations des scènes de la vie quotidienne

Boulimique du regard et de la vie, observateur insatiable, créateur infatigable, chacune des œuvres de Li Kunwu fait jaillir la sève des existences les plus ordinaires. Un marché, un salon de coiffure, une tête pleine d’idées au chaud sous les bigoudis, une maison de thé qui s’étiole en fumées entre deux thés sirotés, un repas de famille, une partie diabolique de cartes… Ses oeuvres « Lignes de Vies » sont réalisées à l’encre de Chine, sur papier de riz. Elles capturent les mouvements et les expressions des personnages, avec des détails minutieux et souvent avec humour. Par ses créations, l’artiste souhaite laisser un témoignage pour les plus jeunes. Leur dire combien le monde d’hier était différent et que la modernisation n’efface pas ni nos identités, ni notre tradition. Et aussi et surtout, ne jamais oublier d’où l’on vient. Une invitation à contempler le monde jusqu’au 30 mai 2024. eu.icicle.com

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